4 à la suite … ?
Après avoir qualifié 11 d’hétérogène, 12 de très hétérogène, 13 de très très hétérogène et ayant connu beaucoup d’embuche, que nous réservera 14 ?
Nonobstant en généralité, 11 se révèle comme un millésime classique et arbore les spécificités des terroirs ; 12 affiche une exubérance de fruits ; et 13 ? Il est sans doute trop tôt pour en tirer des conclusions hâtives.
Deux choses sont sûres : La première, même si par un jeu d’assemblage virtuel nous essayons de trouver la parentalité d’un millésime ; ce dernier ne ressemble qu’à lui-même (comme je le répète souvent). La seconde, c’est que 30 ans plus tôt 2013 n’aurait pas eu la chance de naitre ou plutôt serait mort prématurément (je vous fais fi des progrès cultural, de vinification … puis des compétences acquises même si c’est à chaque fois une nouvelle expérience), pour preuve le 1984 :-(
Donc 2013 aura sans doute son intérêt.
J’en ai déjà dégusté quelques uns et je le concède ce n’est pas facile partout ou devrait-je dire : il n’y a pas beaucoup d’endroit où cela a été facile. En effet, outre une maturité non idéalement souhaitée et loin d’être théorique, la climatologie de 13 a limité les choix, a diminué les rendements et obligera à une drastique sélection pour maintenir le niveau et à mettre en valeur son identité.
Certes, le monde ne se concentre pas à la France et donc il y a eu aussi un 2013 sous les bons auspices ailleurs et même exceptionnels outre-Atlantique.
Avant que chacun se mette à regarder les séries des millésimes, l’historique des 4, le tout en essayant de jouer les madame Irma ; je souhaite aux vignerons, directeurs d’exploitation, tout ceux de la filière vitivinicole, les amoureux du vin … à vous et à nous tous un millésime 14 florissant.