Ce titre a été usé mais c’est bien celui qui décrit le mieux ce millésime !

La lecture du millésime de la climatologie à la dégustation a déjà été tirée et même Lucky Luke n’est plus assez rapide dans cette ère.

Je me permets juste d'insister sur 1/ le fait que rares Primeurs furent autant plaisirs à déguster, autrement dit de beaux nez floraux, facile d'accès par des tanins soyeux, des bouches fraiches, des finales en place etc. 2/ et quelle belle trilogie : 2014, 2015, 2016 !!!

Un millésime régalade à vendanger car un état sanitaire stable, régalade à vinifier car cela sortait tout seul, régalade à déguster de l’écoulage aux Primeurs et sans doute bien après…Et tout le monde (techniciens, directeurs, consultants, propriétaires, courtiers, négociants, journalistes et autres invités) a fait acte de se régaler en goutant, si tôt soit-il, les vins présentés !

Ce qui correspond parfaitement à la définition de régalade (réf. Larousse : Action de se régaler de quelque mets ou boisson).

The Wine Patriot reprend la route de l’écriture après avoir œuvré dans différentes activités dont bien évidement les vins Jeantet-Laurent mais aussi le consulting du terroir au verre …

Dans ce dernier effet, la dégustation a logiquement pris sa place lors de la mise en œuvre de base analytique pour des sélections via des observations voire des approfondissements afin de constituer des rapports de diagnostic « pour le privé ».

Pour résumé en quelques lignes les expériences de mes escapades :
MAV d'Ampuis n° 88, MillésimeBIO 2016, ViniSud n° 12, Saint-Amour

Non, nous n’allons pas refaire le monde mais le monde évolue !

Pour mettre tout de suite fin au suspens, 2014 est au dessus de la mêlée dans la globalité.
Et une globalité plutôt homogène dans la diversité bordelaise entre blancs secs ou liquoreux et rouges. Vous l’aurez compris loin d’être l’année de tout les superlatifs usuels, nous sommes dans le très bon voire dans le vrai.

Cela n’a pas dû être facile il y a 30 ans. En effet arrivé en décembre 1983 dans le Médoc comme nouvel investisseur et de plus est Japonais, c’est le risque qu’a pris le groupe SUNTORY. Où la ressuscitation d’un terroir et l’écriture du nouveau pan d’histoire ont pris lieu et vie.

La charnière du week-end de la Saint-Vincent est toujours chargé.

Étant de tradition au MAV d'Ampuis, j'ai pris l'option par la suite de passer à la Biosphère.

Vous trouverez la sélection des vins qui ont su retenir mon attention lors de cette édition.

Nouveau millésime en route pour les vendredis du vin, nous voilà à l’édition VdV#72 !

J’aurais pu vous présenter toute la gamme avec les très trendy Blanc de Blancs et Rosé. Mais comme l’adage dit, on juge une maison sur son Brut !

Donc voici Brimoncourt Brut Régence qui obéit à la loi du 80/20 avec :
80 % chardonnay, 20 % pinot noir, base 2010 mais 20 % vins de réserve 2009 et 2008.

Le nez est dominé par le chardonnay qui exhale des dominantes de tilleul, fleurs de pêcher et pamplemousse. La bouche joue "à toi - à moi" entre ces deux cépages nobles, autrement dit : une attaque élégante, avec une bouche charnue et ronde à la fois, puis briochée, le tout avec fraicheur, pour finir sur une rétro-olfaction framboise.

Ça y est, la caravane des premiers embouteillés est passée. Les Beaujolais nouveaux ont donné une photographie plutôt positive du millésime 2014. Restons en Bourgogne (viticole) et montons un peu vers les Côtes de Beaune et de Nuits, où une semaine auparavant les Hospices de Beaune ont été l’occasion de « taster » les vins entre les deux fermentations (alcoolique et malolactique).

Ce 3ième Jeudi de Novembre ne manquera pas à l'appel de ce top départ des amis du bon jus fermenté.

J'ai chiné, dégusté … et je suis tombé sur un GVN : Grand Vin Nouveau à un endroit où je ne pensais pas.
Pour faire court sur l'historique, ce fut pendant la dégustation la 142ième fête des grands vins de Bourgogne ; ce vin c'est fait une place dans mon cœur et j'espère bientôt dans votre corps.

Voici mon retour sur le vin pour un premier rendez-vous :

Perso, je vais passer pour quelqu’un qui veut impressionner voire en mettre plein la vue. Mais sincèrement, je souhaite mettre tout mon romantisme au service de ma douce et toutes les chances de mon coté aussi !

Imaginez vous être à New York, plus précisément chez Silvano Marchetto (http://dasilvano.com/), c’est parti pour faire La Belle et le Clochard en version luxe !

La bouteille donc, car nous sommes au VdV #69 (http://www.la-wine-ista.com/2014/09/vendredis-du-vin-69-quel-vin-pour-un.html), il s’agit de la Solaïa 1990, ma première italienne.
J’en ai un souvenir d’une robe intense et sensuel, au bouquet charmeur et envoutant, avec une bouche ambivalente : à la fois veloutée et de tempérament. Bref, un vin complexe qui me laissa, me laisse toujours et me laissera un souvenir féerique. De quoi rendre ce premier rendez-vous intemporel avec un brin de nostalgie sur cette magie qui n’a lieu qu'une première fois.

Quoiqu’il existe parfois des bons coups sur des « grands crus » ou assimilés (prix primeurs sans marge), une foire aux vins de GD n’est pas faîte pour faire une cave élitiste car l’achat d’un vin « luxe » nécessite pour moi plus d’attention.
Cependant tout le monde ne peut pas faire la tournée des propriétés d’où l’intérêt de cette mise en marché.
La sélection ci-dessous n’est sans doute pas la meilleure car elle est résultante de ce que l’on peut considérer comme un avis personnel et dépend aussi de l’objectif que l’on s’est fixé (budget, rotation, …). Pourquoi alors vous proposez cette sélection ?
Tout simplement, pour répondre dans la masse à mes amis qui me demandent de trouver un bon truc, pas trop cher et qui sort de leur consommation « usuelle ».
Donc les vins présents sont ceux que j’estime intéressants avec les objectifs : non ruineux avec une rotation ne nécessitant pas de cave.

• Champagne
Michel Gonet, Champagne brut « Grande Réserve » (Carrefour, 19€95)

• Blancs
Aimery Sieur d’Arques, Cellus, Limoux 2011 (LIDL, 4€99)
Jean Rijckaert, « Les Sarres», Côte-du-Jura Chardonnay 2011 (Carrefour, 9€90)
Muré, « Signature », Alsace Gewurztraminer 2013 (Carrefour, 9€95)
Clos des Lunes, « Lune d’Argent », Bordeaux blanc 2013 (Auchan, 10€95)
Trimbach, Alsace Riesling 2012 (Carrefour, 13€90)
Club des Sommeliers, Grandes Réserves Alphonse Mellot, Sancerre 2013 (Géant Casino, 13€95)

• Rouges
Brumont, Cirus, Madiran 2010 (Géant Casino, 4€95)
Château La Lauzette, Haut-Médoc Cru Bourgeois 2012 (Carrefour, 8€95)
Tardieu-Laurent, Vacqueyras 2012 (Magasins U, 9€60)
Château Soleil, Puisseguin-Saint-Emilion 2008 (Carrefour, 9€95)
Jean-Luc Colombo, « Le Prieuré », Saint-Joseph 2012 (Carrefour, 9€99)
Branchini, Sangiovese di Romagna Riserva 2008 (Intermarché, 12€50)
Clos de Los Siete, Mendoza 2011 (Magasin U, 12€50)
Hecht - Bannier, Saint-Chinian 2011 (Carrefour, 12€90)
Château Potensac, Médoc 2012 (Géant Casino, 16€60)
Domaine Tortochot, Vieilles Vignes, Gevrey-Chambertin 2010 (Géant Casino, 18€95)
Château Fombrauge, Saint-Emilion GC 2008 (Géant Casino, 19€90)

• Doux/Liquoreux
Dauvergne Ranvier Parcé, Maury Hors d’Age (Carrefour, 9€90)
Château La Rame, Sainte-Croix-du-Mont 2011 (Carrefour, 9€95)

N.B. : Pas évident de se limiter à 20.
P.S. : À saluer les efforts de toutes les enseignes pour établir une gamme convenant à tous avec une offre étoffée et des vins de qualité (absence d’E. Leclerc et autres ou prédominance de certaines car je n’ai pas pu tout déguster ; il y a donc fallu faire un choix).
Pour faciliter le remplissage de votre caddie, vous pouvez également pousser le clic jusqu’à la Feuille de Vigne.

Voilà ma contrib' au VdV #68 Vin de Jeune (sans mots d'excuses mais avec des jeux de mots qui sentent la fiente) :

Qu’es ce qu’un Vin de Jeun’s ?

C’est un vin accessible de part son prix, son goût …
En sus, il faut qu’il soit IN', tendance, fun, d’actualité, légèrement bobo ou bling-bling …
Bref, un vin facile et qui le fait bien avec ses copains !

Pas évident de trouver un truc un brin « marketé », pas chère et bien évidement à boire.

Ce qui fait kifer c’est les stars …
Ouvrons les magazines et nous trouvons Brad et la Jolie. Cependant, Miraval semble loin des portes-monnaies de nos étudiants et nous ne ferons pas stop dans cette propriété de l’Angelina.
Pas grave, en bas de page c’est noté que la famille Perrin s’occupe de la propriété et possède un truc sympa en Lubéron où elle fait un rosé : La Vieille Ferme.
Yes, pour 5€ c’est dans la besace ! De quoi rêver, se régaler à low cost !!
En plus, l’étiquette est cool. Buvons en toute décontraction et pourquoi pas avec des glaçons (pour refroidir).

Cocorico … au bout de ma deuxième bouteille, il faut bien tester :-)

Note de dégustation (aveugle lors de la dégustation des rosés TWP, mars 2014) La Vieille Ferme rosé 2013 : Rose aux reflets orangés ; nez agrumes, cassis ; attaque fraîche, bouche linéaire, finale sur les amères (légèrement dissociée)

Lassègue (Saint-Emilion Grand Cru) est peu connu dans notre hexagone voire discret dans le microcosme du fait de son acquisition en2003 par le couple Jackson-Banke associés à Pierre Seillan, de sa commercialisation/distribution très export et sans doute aussi dans le caractère non ostentatoire et terrien.

Les jalons posés comme ça, vous pourriez vous attendre à un vin sur-mûri, « facile » ici vu l’exposition des vignes, un vin sur-boisé (encore plus facile via la méranderie de la famille Jackson) ou encore un vin ultra puissant si nous considérons l’affinité des notes de RP.

Force est de constater que rien de tout ça est vrai !

Rencontre privilégiée lors d’une soirée White au Grand Hôtel de Bordeaux et Spa avec Monsieur Géraud de la Noue, Directeur Général de Baron Philippe de Rothschild France Distribution (RFD) et Sophie RAGOT, Brand Manager de Baron Philippe de Rothschild.

Ce VdV #67 présidé par Patrick Böttcher (http://www.vinslibres.net/) revêt une forme de nostalgie en moi. En effet, des personnages qui m’ont marqué y en a foison, des plus proches géographiques et philosophiques aux plus lointains. Au fur et à mesure que le temps avance la pile s’élève. Mais certains sont devenus mes mentors tels Marcel Guigal et Mariano Garcia.

La rencontre que j’ai choisi fut lors d’un voyage en Champagne en mars 2002. Ce n’est pas un vigneron, c’est un retraité (ou presque). Il s’agit de Christian BIZOT. Cette rencontre fortuite m’est apparue du 3ième type et l’horloge fut suspendue.
Cet Homme (directeur de 1952 à 1978 puis PDG de Champagne Bollinger de 1978 à 1993 et de la Société Jacques Bollinger (SJB) de 1993 à 1999) m’a définitivement appris le Champagne (ou devrait-je dire les Champagnes).

Dans un contexte improbable, c’est dégagé un espace temporel autour d’une table et de quelques bouteilles soit bouchonnées (en liège) soit sur pointes. Incroyable, je vous dis ! Et oui, il a ouvert quelques flacons où quelques élixirs dévoilaient leurs secrets. Mais encore bien plus important que cette dégustation (dont quelques aveugles d’un casier qu’il avait ramené pour me tester), c’était l’émotion qui obstruait l’atmosphère, les propos tenus et bien plus encore (impalpable, non transcrivable). De cette accessibilité totale, cet impressionnant bon homme m’a révélé un pan d’histoire et de savoir.

En résumé, ce moment me laissera un souvenir indélébile qui fut ponctué par un 76 sur pointe (clin d’œil à mon année de naissance) …

2012 était annoncé par les prophètes de mauvaise aventure comme la fin du monde. 2013 fait suite à 2012, suite "logique". 13 faisait espérer pour les superstitieux positifs comme un millésime chanceux sous les meilleurs auspices. Mais pour beaucoup de viticulteurs, il a fallu penser les maux et implorer d'autres hospices. Pendant ce temps là, les devins (certains usurpateurs) voient un bis repetita non. Voilà donc un millésime fustigé de tous les diables !

Mais qu'en est-il réellement dans les faits ?

Et si nous vivions un nouveau changement de la consommation du vin ?
Après le vin aliment, après le vin socialisant, après le vin dégustation, … voilà nous assistons à l’aire du vin de consommation « sans prise de choux ».

Vinisud a prouvé (s’y avait encore des septiques) son intérêt, même à quelques encablures du ProWein.

En effet dans ce bain de salons, Vinisud assure.

La patience est souvent mise en parallèle avec la maturité.
Mais à force de patience ont laisse passer le temps.
Suite à la maturité, nous sombrons dans un déclin voire jusqu’à notre extinction.

Bref, vous aurez compris, je prends souvent la balle au bond et n’attends guerre son rebond.
Plutôt jeune que vieux, ici je ne ferais pas l’opposition des générations.
J’avoue qu’avec un minimum de sagesse dans l’assaut des bouteilles, je vois les choses moins binaire et beaucoup plus complexe.
Toujours armé de mon arme de poing, je me dis qu’un peu de patience me permettrait d’éviter les infanticides. Mais combien de bouteilles ont disparu, faute d’être oubliées dans une cave ? Doit-on pour autant enterrer celles qui paraissent avoir dépassé leur apogée ? Et l’apogée n’est que subjectivité, comment distinguer le potentiel réel… Certes, tout est question de point de vu et les réponses aboutissent à d’autres problématiques.

Pour moi le cru qui peut se permettre la patience absolue est D’Yquem (grande prêtresse de la cité d’or). Elle séduit dans sa jeunesse, témoigne d’une histoire toujours contemporaine et envoute par sa présence au fil des ans. J’ai donc pour éclairer ce VdV #63 logiquement choisi Château D’Yquem 2001* avec un tiramisu aux agrumes (mandarine, cédrat). Il est évident qu’un tel élixir franchira le siècle mais sans doute pas moi !

* Robe d’un séduisant or brillant ; nez exubérant sur l’orange, puis la mandarine, l’abricot, la pêche de vigne, la poire confite, l’amande fraiche et grillée ; la bouche est à la fois voluptueuse et fraîche, volumineuse et longue, une impression de puissance et de finesse.

Tout le monde connait Chablis ou plutôt le Chablis.

Mais le chablisien ne peut pas se contenter d’être au singulier même si le Chardonnay est son unique représentant.

Le « Marché Aux Vins » et « Ampuis » sont des pléonasmes. En effet, Ampuis provient d' « emporium » qui signifie marché et trouve également ses origines dans « ampelos » désignant vignes. Bref, marché et vin sont dans les gênes de cette commune.

Pour sûr, il semble que l’empoignade avec les crus septentrionaux soit de mise ce 3ième week-end de janvier. Dès le vendredi l’entrée est prise d’assaut, et la typique salle des fêtes ne désemplie pas jusqu’au lundi soir par d’épiques amateurs qui sont à la quêtes des mythiques crus des coteaux.

Il faut le vivre pour sentir la passion du partage entre les vignerons et les « consommateurs » amoureux des terroirs. Ici pas de chichi, chacun peut déguster et se faire sa propre opinion ou tester son goût voire ses goûts. Ceci n’empêche que tous respectent le nectar des Dieux appartenant aux génies des Hommes puisqu’ici plus qu’ailleurs « nul bien sans peine ».

P.S. : J’ai choisi un blanc / un rouge (présent au MAV) retranscrivant leur terroir et correspondant à mon humeur du moment : Condrieu 2012 de Gangloff et Côte Rôtie La Garde 2010 de Bonserine.

N.B. : A titre personnel, ce MAV d’Ampuis s’inscrit dans une majorité outre-Atlantique me concernant. En effet, il s’agit de mon XXIème !

Après avoir qualifié 11 d’hétérogène, 12 de très hétérogène, 13 de très très hétérogène et ayant connu beaucoup d’embuche, que nous réservera 14 ?

Un soir, je reçois un coup de téléphone d’un ami Mickaël S. (médecin généraliste à Poitiers en voie pour une spécialisation en nutrition).

Ce dernier me demande si cela me dit de monter le voir pour partager un moment de vie. Why not ?

Mais quel sera le programme …

N’y a pas si longtemps de ça, en primeurs, le 2011 a été jugé par une majorité comme un mal aimé derrière le séduisant 9 et le mythe que sera le 10.
Sans compter sur le coup de griffe de Dame Nature (couloir de grêle 3/4 sud en se dégradant vers le nord de l’appellation le 1er septembre) après un printemps chaud/sec et un été maussade, ceci n’a créé qu’appréhension.

Il était une fois en pays de Côte-Rôtie Philippe, petit-fils d’Etienne, fils de Bernadette et Marcel. Le nom de GUIGAL était connu dans toute la vallée et aujourd’hui reconnu sur terre. Nous ne conterons pas ici toute l’aventure de cette famille.

Cependant, une chose est restée jusqu’à là précieusement confidentielle. En effet, sa naissance coïncide avec la résurrection d’une terre brune aux pentes vertigineuses (45°) : La Landonne.

La légende dit qu’à peine âgé de 3 ans Philippe GUIGAL avait déjà des prédispositions pour défendre et mettre en valeur les terroirs du Château d’Ampuis.

Le millésime 1978 correspond donc à ce premier jus : nez de cèdre, cendre, vieille eau de cerise noire, des notes truffées et pointe de violette ; attaque impressionnament fraiche, bouche donnant l’impression d’une main de fer dans un gant de velours, la finale et la retro-olfaction jouent avec nos sens sur des relances complexes.


P.S. : Le président des Vendredis du Vin #61, David Farge Abistodenas (http://abistodenas.blogspot.fr/), a voulu nous mettre au coin du feu, à chacun de partager ses contes ou toutes autres histoires pour passer une agréable soirée.

Bonjour,

Nous y sommes, les premiers jus 2013 de l’hémisphère nord sont embouteillés (depuis déjà un p’tit moment), livrés (y a pas si longtemps) et en cours de service.

En effet, bon nombre de cavistes, restaurants ou touts autres établissements délivrant des boissons sont au diapason.
Alors, à l’heure de se mettre à table, au casse-croute, ou même à l’apéro, il est l’heure de déboucher le nouvel arrivé :-)

Cette année le nouveau (sélectionné par The Wine Patriot) vient des « Terres Dorées » en cuvée antonyme « L’Ancien » : nez cerise bigarreau, cerise noire à la bouche ronde et fondante.
Donc entre nouveau et ancien, il est grand temps de s’y mettre !

Santé !!!!!!!!!!!!! (13 fois, comme les 13 coups du millésime)

Lorsque l’on se balade dans les rues de la cité de Bordeaux la bien nommée, une atmosphère semble couler de soit. Il ne s’agit pas de la Garonne mais bien de l’effet nectar qui transpire autour d’elle ...

Quoiqu’il existe parfois des bons coups sur des « grands crus » ou assimilés (prix primeurs sans marge), une foire aux vins de GD n’est pas faîte pour faire une cave élitiste car l’achat d’un vin « luxe » nécessite pour moi plus d’attention.
Cependant tout le monde ne peut pas faire la tournée des propriétés d’où l’intérêt de cette mise en marché.
La sélection ci-dessous n’est sans doute pas la meilleur car elle est résultante de ce que l’on peut considérer comme un avis personnel et dépend aussi de l’objectif que l’on s’est fixé (budget, rotation, …). Pourquoi alors vous proposez cette sélection ?
Tout simplement, pour répondre dans la masse à mes amis qui me demandent de trouver un bon truc, pas trop cher et qui sort de leur consommation « usuelle ».
Donc les vins présents sont ceux que j’estime intéressants avec les objectifs : non ruineux avec une rotation ne nécessitant pas de cave.

• Champagne
Nicolas Feuillatte, Champagne brut 2005 (Carrefour, 18€32)

• Blancs
Domaine de Sérame, Viognier, IGP OC 2012 (Casino, 7€ les 3)
Hospices Catalans, Les Vignes de Martin, IGP Côtes-Catalanes (Leader Price, 5€90)
Château d’Anglès, Côteaux-du-Languedoc La Clape 2010 (Carrefour, 5€95)
Fruitière Vinicole de Voiteur, Côte du Jura Savagnin 2008 (Carrefour, 9€90)
Domaine Matthieu Roux, Saint-Aubin 2012 (Carrefour, 12€90)
Clos Floridène, Graves 2009 (Carrefour, 15€90)

• Rouges
Trilogie Guffens aux Tourettes, VDP du Vaucluse 2010 (Carrefour, 4€95)
Jean-Luc Colombo, Pied de la Terre, Vinsobres 2012 (Carrefour, 6€10)
Domaine du Roncée, Chinon 2011, (Carrefour, 6€90)
Comtes de Lorgeril, Les Coteaux, Minervois La Livinière 2010 (Carrefour, 6€99)
Domaine Labruyère, Grande Cuvée, Moulin-à-Vent 2011 (Carrefour, 7€95)
Mas Amiel, Pur Schiste, Côtes-du-Roussillon-Villages (Leclerc, 8€95)
Clos de los Siete, Argentine 2010 (Carrefour 12€90)
Frédéric Magnien, Cœur de Violette, Fixin 2010 (Carrefour, 15€99)
Château Potensac, Médoc 2011 (Carrefour, 16€90)
Château Mazeyres, Pomerol 2010 (Carrefour, 19€90)
Domaine Confuron, Chambolle Musigny 2010 (Casino, 19€99)

• Doux/Liquoreux
Dauvergne Ranvier Parcé, Maury Hors d’Age (Carrefour, 9€95)
Domaine Cauhapé, Grains de Légende, Jurançon 2011 (Leclerc, 14€95)

N.B. : Pas évident de se limiter à 20
P.S. : À saluer la sublime gamme « Grandes Réserves » Club des Sommeliers de Casino et également à toutes les autres enseignes qui proposent une offre étoffée et des vins de qualité ; mais il faut bien faire un choix.
Pour faciliter le remplissage de votre caddie, vous pouvez également pousser le clic jusqu’à la Feuille de Vigne.

C’est sans doute un des domaines les plus fameux de la montagne. Tout ou presque est dit sur leur site : http://www.vins-perrier.com/
Plus personnellement lors de Vinexpo 13, j’ai rencontré Gilles où la fibre est bien passée. En effet, il est difficile de faire autrement avec un homme du Cru qui aime et aime faire partager son terroir.

J’ai choisi de vous dispenser de la multitude de vins issus des parcellaires éclatés et typés que vous êtes invité à découvrir sur le site (internet) et pour les plus chanceux sur le site (sur place).
Les vignobles des Perrier étant composé de 80% de blanc et 20% de rouge, j’ai donc préféré piocher 4 blancs et 1 rouge afin de respecter la proportion (la Savoie produit 70/30). Tout schuss vers la dégustation !

Lalande homophone de La lande qui signifie sol pauvre.

Lalande de Pomerol, là, nous retenons tous le suffixe Pomerol.

Mais Lalande de Pomerol a une identité propre, et je dirais une identité qui n’a pas à envier sa voisine.

Comme de coutume beaucoup de choses se sont dites avant, pendant et après les Primeurs.

En effet, on ne cesse de comparer à qui ressemble-t-il ? À 2008 plus un autre, à un mix de millésimes ?

Certain affirme qu’il est celui du vigneron, sans doute celui-ci a sa part de responsabilité ! Mais ne serait-il pas de toute évidence celui du millésime en question : 2012 ...

Le Rosé est dans la place !

Le rosé est de plus en plus en place et prend des places de marché.

Il y a 2 ans j’avais titré qu’il était sorti du péjoratif pour devenir plus qu’un fait de mode et devenir un fait de société.
Ce dernier avait alors osé affirmer son caractère et sa beauté.

Hier il attirait les curieux, aujourd’hui il déchaine des passions et suscite les intérêts.

The Wine Patriot délivre ses premières impressions à chaud sur France 3 Aquitaine :

"2012, un millésime de consommateurs."

Bonjour,

Que souhaiter de plus qu’une bonne santé !
Elle peut dépendre du génome, du parcours de vie, et au quotidien de ce que nous avalons.
En effet, pour ceux qui ont la possibilité, nous mangeons et buvons matin, midi, soir et plus si affinité.
Alors si l’adage dit « nous sommes ce que nous mangeons », je rajouterais ce que nous buvons aussi !

Je vous souhaite pour ma part un millésime 13 plein de réussite. Et là, un adage signifie qu’elle se provoque.
Alors, provoquons des instants de partage, d’émotion autour de bonnes bouteilles avec de bonnes compagnies.
Et le reste suivra sans doute avec un peu de chance. Après tout nous sommes en 13 !

Comme tout changement de vintage, nous prenons des résolutions.
Là je constaterais que nous prenons un âge supplémentaire dans notre maturation.
Donc soyons simplement plus « grand » et profitons du bonheur qui nous est présent.

Au plaisir d’un instant.

Bonjour,

Ce soir à minuit, nous nous transformerons tous ! Non pas en Gremlins, non plus en Dracula même si nous serons assoiffés de rouge. Oui, mais du fruité de Gamay provenant du Beaujolais. Le nouveau sera bien arrivé pour donner le La du millésime qui pour certain est toujours entrain de cuver.

Il faudra pourtant l’apprécier, le consommer avec modération pour faute de ne pas pouvoir décuver le lendemain matin à l’heure.

Pour l’heure en attendant ce rendez-vous, je vous invite à gouter à La Feuille de Vigne 50 à cet effet où vous découvrirez ma sélection pour ce 3 ième jeudi de novembre qui continuera de couler dans les veines de ces prochains jours.

J’annonce par cette prose mon indice qui est loin de Molière mais qui en franchira La Côte (de mon gosier) : Si le nouveau est de l'aloi du à vent alors il se boira plus vite qu'une régate en pleine bourrasque du Vendée Globe. En tout les cas je mettrai ce soir du Beaujo dans mon moulin.

Tchin-Tchin !

Ce vin est un vin composé de 90% Tinta de Toro et 10% de Grenache issu des vignes les plus jeunes de San Román (le Cru éponyme est le premier vin de cette bodega).
Les sols font une composante intéressante à la complexité avec une surface sableuse ou caillouteuse avec un sous sol à l’argile ferrugineux que l’on peut observer après le travail du sol avec une terre rouge digne de Mars. Les racines y trouvent de l’eau dans les périodes de sécheresse.
Le climat est continental extrême (niveau faible de pluviométrie, beaucoup de soleil, et de forts contrastes de température jour-nuit) d’où l’importance de cette argile.
Les raisins obtenus sont vinifiés dans le plus grand respect des terroirs et donc chaque parcelle est vinifiée séparément. Le vin est ensuite élevé durant 12 mois en fûts (renouvelés par 1/5).

Prima pourrait laisser croire que c’est le premier vin de cette cave. En fait, il en est une version plus accessible : c’est un vin d’access prime.
Passons à la dégustation :
La robe est intense aux reflets légèrement pourpre, le nez est fruité (cassis, confiture de groseille) soutenu par de fines notes boisées. La bouche se veut généreuse mais civilisée avec des tanins polis, la finale gourmande est relativement courte ce qui force au verre suivante.
J’ai dégusté ce vin à 15°C accompagné d’un repas tapas (ex. tartine huilée frottée à la tomate et l’ail/chorizo, tortilla, bœuf snacké, salade avec tomates-oignon, Manchego, …) et l’accord décontracté va très bien à ce vin de grand plaisir invitant à la convivialité. [Compter env. 9€/bouteille]

The Wine Patriot vous fera partager la cuisson d'un ingrédient pas comme les autres : le chêne !

En effet, il est plus coutume de le rencontrer dans les chais que dans les cuisines.
Or l'approche gastronomique permet mieux d’appréhender sa complexité.

Rendez-vous au salon du blog culinaire, vins et spiritueux à Soisson le 17/11/2012 pour la présentation moléculaire du chêne.
A bientôt in live

Les vendanges sont terminées (hors exception), les vinifications se terminent et les "dégustations primeurs" sont encore loin.

Cependant, il est temps de faire un point en bouteille des vins précédemment déguster dans leurs phases d'éducation.

L'équipe de Derenoncourt Consultant organise une dégustation qui permettra de juger le vin en "disponible" pour le consommateur, n'est-ce pas le plus important ?

Prochainement, vous découvrirez mes coups de cœurs ...

Mes coups de cœur(*) de la dégustation « La Grappe se met en bouteille » :

• Domaine Laroche « Les Montmains » (Chablis Premier Cru) 2010
• Domaine FL (Roche aux Moines-Savennières) 2007
• Château Maison Blanche « Parcelles » (Médoc / Cru Bourgeois) 2010
• Château Monestier La Tour « Prestige » (Bergerac) 2009
• Château Clarisse (Puisseguin-Saint-Emilion) 2010
• Château Edmus (Saint-Emilon Grand Cru) 2009
• Château La Croix Lartigue (Castillon-Côtes de Bordeaux) 2009
• Tenuta la Novella (IGT Toscane) 2008
• Domaine de Chevalier (Pessac-Léognan rouge) 2010
• Derenoncourt California « Tâche d’encre » (Napa Valley - Cabernet Sauvignon) 2009

(*) Ce fut difficile vu la densité de beaux vins, j’ai donc privilégié ma gourmandise du moment et sélectionné un vin par appellation afin de réaliser ce top ten.

A noter la confirmation après Primeurs des vins : par exemple La Croix Lartigue 2010 et même certaine bouteille se révèle supérieure tel que Domaine de Chevalier 2010 ...

The Wine Patriot a traversé toutes les allées du Marché Aux Vins d'Ampuis où des milliers d'adeptes de la Syrah, du Condrieu et de la Marsanne/Roussanne se sont donnés rendez-vous.
J'ai pu y déguster les élixirs de haut niveau que les vignerons avaient plaisir à nous faire partager.
Bientôt, vous découvrirez mes coups de cœurs de cette année.

Au MAV d'Ampuis, tout le monde se connait, les plus illustres côtoient les moins connus. Cela permet de faire son marché selon son goût ! Nous pouvons remarquer que si des stands tel que Gloff sont pris d'assaut avant même de déguster (ceci est un cas rare), la majorité des visiteurs prennent soin de noter sur leur carnet d'une petite croix leur préférence.
J'ai pris le choix cette année de mettre en avant ceux moins connus qui mon procurer du plaisir, une émotion avec un bon qualité prix (même si c'est relatif dans la région des côtes vertigineuses). Les voici :

Le Condrieu « Côte Chatillon » 2011 de Mouton : Nez puissant, bouche velouté, finale gourmande.

Le St-Joseph blanc 2011 de Faury : Nez floral et de fruits à chaire blanche, bouche en équilibre, finale appétente.

L'Hermitage blanc « Dionnières » 2011 de Fayolle Fils et Fille : Nez pur et droit, bouche enveloppante, finale portée par l'amer.

Le Côte-Rôtie 2010 de DetR Vernay : Nez très distingué, bouche ample, superbe équilibre, finale de belle longueur.

Le Côte-Rôtie « La Brocarde » 2010 de Billon C. : Nez complexe, bouche en longueur avec de superbes tanins, finale soyeuse.

Le Côte-Rôtie Maestria 2009 de Levet : Nez violette, cassis, réglisse, bouche pleine, finale suave.

Bien évidement, j'aurais pu tomber dans Les Grandes Places de Gerin, Montez, Pichat ou dans Les Deponcins de François Villard, Chevalier de Sterimberg de Jaboulet Ainé etc.

Mais là c'était trop facile ;-)

Bonjour,

Je me permets de vous solliciter dans le cadre de ma dégustation des Rosés 2012. Cette 3ième édition est prévue pour la 2-3ème semaine d'Avril 2013.
Je souhaiterais des échantillons d’une ou plusieurs de vos cuvées (à votre convenance) afin de perpétuer mes notations.

Vous retrouverez ma sélection de l’an dernier dans Les Articles/Dégustation «Le rosé : De la curiosité à l’intérêt».

En vous remerciant par avance, je reste à votre disposition pour toute information.

Je profite également pour remercier ceux qui m’ont déjà répondu favorablement/envoyé leurs échantillons.

Sincères salutations,

Antoon
thewinepatriot.com

P.S. : Si vous êtes intéressé merci de me communiquer via contact votre e-adresse afin de vous transmettre l’adresse de livraison.

N.B. : Merci de communiquer ce courriel à vos collègues afin d'étoffer mon panel.

Pour la rentrée 2012, The Wine Patriot passe en version 2. Plus beau, plus clair, le site revient avec une organisation plus confortable et une interface plus proche du terroir et de vous.

Pour les geeks, sachez que www.thewinepatriot.com est entièrement réalisé à partir de Backstage System un CMS made in France (c'est la mode) créé par Fayardesign. Je remercie Lionel de son aide pour les mises à jour et Carine pour les goodies de l'année prochaine.

Je lève donc un verre à cette rentrée, santé !

Après 2009 et 2010, 2011 ne sera pas le millésime qui fait fantasmer. Cependant, 2011 sera bu et apprécié par le consommateur de Grand Vin de Bordeaux.

Pour les notations, j’aurais pu reprendre la fourchette des grands critiques de la planète vin, et noter en fonction d’une base 100 que peut représenter les millésimes précédemment cités.

A mon point de vue, c’est une erreur !

Les vins bougent, et rien n’est vérité en cette période où ils sont en élevage, encore au soubresaut de leur vie ... Mais nous pouvons spéculer sur leur naissance. En effet, ne dit-on pas qu’il est préférable d’être bien né (même si cela ne suffit pas).
Bordeaux 2010 est un millésime difficile à comprendre par différent aspect, nous retiendrons que certains vins vont rentrer dans la légende telle que le couple 1899-1900, …

Ainsi, je commence mon année 2012 ; par un mea-culpa qui fait que nous évoluons tels les vins.

En effet les vins de Graves, que j'ai pu comprendre un peu plus (pour ne pas dire percer les secrets) après un stage intensif à la fin des vendanges 11, m'ont ouvert leur porte et leur cœur ...

Cette rencontre a duré le temps d’un déjeuner d’été sur une terrasse accompagné d’un Gruaud Larose 90.

La vie de Jean Merlaut a fait sans doute ce qu’il est aujourd’hui, un homme qui inspire le respect et qui respecte le vin pour ce qu’il doit être ...

La dégustation du millésime 2011 confirme la passion autour de cette couleur ou devrais-je dire de ce nuancier.

Je ne sais pas si les conditions plutôt fraiche de l’été du millésime en question ont facilité la finesse, l’expression, la complexité ; ou si les producteurs ont pris plus d’intérêt à le faire et se sont intéressés aux consommateurs avec plus d’attention.

Michel Rolland a présenté en Juin dernier les Malbec argentin, une occasion de partager la passion de cet homme d’expérience au micro de The Wine Patriot.