Rosé power, le vin force rosé
Et si nous vivions un nouveau changement de la consommation du vin ?
Après le vin aliment, après le vin socialisant, après le vin dégustation, … voilà nous assistons à l’aire du vin de consommation « sans prise de choux » (ce qui n’exclue pas l’exigence qualité et de coexister avec d’autres aires).
Autrement dit le vin qui ne nécessite pas de vieillissement (sans stockage cave), donc à flux tendu entre l’achat et l’ouverture, né à son optimum fruit-complexité, pour accompagner tous les instants.
Bref, le vin facilement disponible et toujours prêt ! Ce vin reflète sans doute une part de notre société contemporaine et à ses affres. En tous les cas, le rosé power est en marche …
Cet été cela sera rosé ! Et après, aussi !!En effet le rosé s’inscrit dans tous les compartiments du jeu, de l’apéro estival où il devient un classique, au repas les plus sophistiqués où il contente mets et convives.
Le rosé, un art de vivre …Le rosé incarne un savoir vivre à la dolce vita méditerranéenne, à la convivialité, au rire, sourire et moment partagé…
« L’état d’esprit rosé » permet de multiplier les modes/occasions de consommation, d’attirer de nouveaux consommateurs. Ceci conduit à des parts de marché grandissantes, de nouvelles opportunités ; et donc influe sur la production des vins (en 10 ans le poids de la production de rosé en France est passé de 10 à 16,5%, la France produisant 28% de la production mondiale soit 7M hl ; source France Agrimer - Agrex Consulting).
Adages et chiffresLa production hexagonale peut se résumer par les adages :
• Le rosé, c'est en
Provence qu'il est né.
•
Tavel, 1er Rosé de France - Le Roi des Rosés.
• Entre les deux,
Bandol joue les triangulaires ...
... avec quelques arbitrages venant d'ailleurs.
Mais le ballotage reste favorable aux Côtes de Provence avec 40% de la production nationale et fournit 6% de la consommation mondiale (exporte « seulement » 16% du volume).La tendance de production vers les rosés clairs suit les préférences des consommateurs (30% - 50% neutre ; source : étude CIVP, Wine Intelligence France, Vinitrac® France, Nov13, n=1019).
Du coté des consommateurs, le rosé confirme sa nouvelle position avec plus de 29% des vins consommés en France (source : étude CIVP, Wine Intelligence France, Vinitrac® France, Oct12, n=1394) avec un avenir rose puisque les jeunes 18-24 ans (source : idem précédente, n=141) consomment 32% de ce nuancier.
L’objectif n’étant pas faire une analyse de marché des rosés, passons à la dégustation.Vous trouverez, en téléchargeant ce PDF, les rosés qui m’ont suscité le plus d’intérêt, d’émotion ou tout simplement ceux qui m’ont fait particulièrement plaisir.
La sélection de The Wine Patriot est issue de dégustations en aveugle : En première partie toutes régions confondues puis en deuxième session par région ; ensuite je confronte mes commentaires/notes. Les vins dégustés ont été présélectionnés par les syndicats, la notoriété/recommandation, ou des vignerons m’ont envoyé spontanément leurs bouteilles, soit 440 cette année (je remercie sincèrement les personnes qui m’ont fourni les échantillons sans contrepartie).
Les commentaires et notes concernent uniquement les rosés "tranquilles" et ne sont donc pas comparables à celles des blancs ou rouges. › Télécharger au format PDFVous trouverez ci-dessous les liens pour mémoire de l’historique TWP/Rosé : •
La Vie en Rosé ... Le rosé est dans la place ! (millésime 2012).
•
Rosé, le changement d'égard (LFDV).
•
Le Rosé : De la curiosité à l’intérêt … (millésime 2011).
•
Le rosé est sorti du péjoratif, pour devenir un fait de mode, voire de société
(millésime 2010).